Par Stevie Connor. Crédit photo: Brad Harris.
À la suite de l'album "Onward into the Fog" des Dead Setters en avril dernier, voici la quatorzième sortie de Mark Lucas (si l'on ne compte pas les cinq sorties exclusivement numériques sur Bandcamp qui reflètent la majeure partie de sa production des années 80 et 90).
"Magnetic West" est autant une célébration des passages du temps qu'autre chose, avec des chansons remontant à l'enfance de Mark en Angleterre, sa migration en Australie en 1981, et ensuite la navigation des quarante années suivantes, sans oublier la folie de la pandémie (nous avons tous eu un moment ou deux avec la Covid).
Cela dit, les véritables stars ici sont les "amis des jours de pluie" de Mark. Glenn Skarratt, co-producteur / joueur de mandoline / vocaliste d'harmonie, partage les scènes et les studios avec Mark depuis le milieu des années 90 et était un membre clé de The Parwills, The Badhats et des premiers Dead Setters. De même, John Lee, violoniste / vocaliste d'harmonie, a été un complice sonore et un Dead Setter à travers cinq albums et d'innombrables scènes. James Gillard (basse) assurait la basse il y a vingt ans sur l'album "Ghost of Lost Creek Road", et James Church a déjà prêté sa magie à la sortie solo de 2015, "Little Town Blues". Le résultat est un mélange doux d'humour sec, de romance et d'observation socio-politique, planté dans un champ parsemé de folk.
L'album est disponible en édition limitée en CD avec une version instrumentale également disponible sur Bandcamp, et il est à noter que Mark continue de s'opposer à Spotify.
Le chanteur-compositeur anglais basé à Sydney, Mark Lucas, a joué de nombreux rôles au cours des 30 dernières années. Arrivé en Australie en 1981 avec une malle pleine de biens et une vieille guitare Martin, il a été tour à tour ouvrier agricole dans une plantation de bananes, courtier en assurance, commerçant d'arts amérindiens, a travaillé dans le cinéma et les bars, et a même trouvé le temps d'établir l'un des petits lieux préférés de Sydney, le Petersham Bowling Club (pbc). Mais toujours au fond de lui, il a suivi la muse où qu'elle le mène, du rock racines du sud de Londres à la fin des années 70, au pop/rock excentrique des années 80, pour revenir pleinement au cœur narratif du troubadour.
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