Jubilé d’or sur les rives de la baie Georgienne – Notre voyage vers le 50ᵉ Summerfolk de cette année

Il y a quelque chose de magique à conduire vers le nord en août, en voyant le paysage s’ouvrir sur des champs ondulants et, enfin, l’étendue scintillante de la baie Georgienne. Ce premier aperçu de l’eau vous dit que vous êtes proche du parc Kelso Beach, et tout près de l’un des rassemblements les plus aimés du Canada en matière de musique, d’art et d’esprit communautaire – le Festival Summerfolk Music & Crafts.

Cette année, nous ne faisons pas que nous rendre à Summerfolk. Nous allons au Summerfolk – le 50ᵉ anniversaire. Un jalon en or pour un festival qui a commencé humblement en 1975, lorsque les frères Tim et John Harrison rêvaient d’amener la musique folk à Owen Sound. À l’époque, le public s’asseyait sur des sacs poubelle dans un champ boueux. Aujourd’hui, un demi-siècle plus tard, le festival est devenu une célébration de quatre jours qui attire un public venu de tout le Canada et d’ailleurs – grâce à des centaines de bénévoles dévoués et à une communauté qui refuse de laisser la musique s’éteindre.

Summerfolk a toujours été bien plus que de la musique. C’est des histoires partagées sous un ciel ouvert, des trésors d’artisans dans le village des artisans, des chansons flottant depuis sept scènes, et ce sentiment indéniable d’appartenance – peu importe d’où vous venez. L’histoire du festival est une tapisserie de cirés usés, de collaborations inoubliables, et de noms qui ont façonné l’histoire du folk canadien : Stan Rogers, Bruce Cockburn, Natalie MacMaster, Blue Rodeo, Valdy, Serena Ryder, et bien d’autres encore.

La programmation de cette année est un festin pour les oreilles et le cœur.

Les têtes d’affiche MacMaster Leahy Family, Delhi 2 Dublin, et Ron Sexsmith partageront la scène avec un éventail impressionnant de talents : Samantha Martin & Delta Sugar, Danny Michel, Lemon Bucket Orkestra, Trout Fishing in America, Catherine MacLellan, Prairie Comeau, Sechile Sedare, Al Simmons, Andrina Turenne, Emm Gryner, Shakura S’Aida, The Pairs, Mia Kelly, Kobo Town, Coco Love Alcorn, John Wort Hannam, Treasa Levasseur, MacKenzie Blues Band, Inn Echo, Ryan Young, Larry Jensen, Luke Wallace, Big Little Lions, Boreal, The Barrel Boys, Tim Harrison, David Woodhead & Precious Little, Morgan Barrie, Bill Garrett & Sue Lothrop, Paige Warner, Rebekah Hawker, david sereda, Laloland, Kailey Jane Hawkins, JD Crosstown, Conor Gains, Josh Ritchie, Amber May, Rebecca Diem, Richard Knechtel, Grier Coppins, FAN Club, Blackburn Brothers, Bobby Dean Blackburn, The Hummingbyrds, Rob Elder, RPR, Grey Road 1, ainsi que les voix montantes des lauréats Youth Discoveries Amanda Braam & The Paper Cranes, Bryson Cleland, Ella Frank, The Commune et The Ruthven Sisters.

C’est une programmation qui traverse continents et générations, comme Summerfolk l’a toujours fait. Des reels celtiques aux rythmes du monde, du blues fumé au folk indie, on sent que le festival est autant une rencontre musicale qu’un spectacle. Vous pouvez commencer la journée avec un set de violon gaélique, vous retrouver à danser sur des rythmes afro-caribéens en milieu d’après-midi, puis finir la soirée à chanter avec des milliers de personnes sous les étoiles.

Pour ceux qui y sont déjà allés, Summerfolk, c’est comme rentrer à la maison. Pour les novices, c’est comme découvrir un nouveau pays où le seul passeport nécessaire est l’amour de la musique.

La Georgian Bay Folk Society a toujours affirmé que Summerfolk est bâti sur la communauté – et on le ressent dans chaque note, chaque poignée de main aux stands des artisans, chaque bénévole qui s’active pour que la magie opère. Cinquante ans plus tard, la mission reste claire : favoriser la créativité, la collaboration et la connexion, une chanson à la fois.

The Sound Cafe a hâte de discuter avec certains des artistes présents et de vous offrir ces interviews, pour vous donner un aperçu des histoires, des inspirations et des parcours derrière la musique que vous entendrez sur scène.

Le week-end prochain, nous serons là – à profiter pleinement, à écrire, et à porter ces chansons plus loin. Car des festivals comme celui-ci ne se résument pas au week-end. Ils vivent dans les histoires que nous racontons, les amitiés que nous nouons, et la musique que nous n’oublions pas.

Joyeux 50ᵉ anniversaire, Summerfolk. À cinquante autres encore.

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