Erik Vincent Huey dévoile The Hatfield Action avant la sortie de son prochain album Fort Defiance
- Pati deVries

- il y a 4 heures
- 3 min de lecture

Erik Vincent Huey aborde 2026 avec une énergie féroce en annonçant la sortie de “The Hatfield Action”, le nouveau single électrisant de son prochain album solo Fort Defiance, prévu pour le 13 février 2026. Avec son aplomb, sa rugosité et son irrésistible backbeat, ce titre offre un avant-goût alléchant de ce qui s’annonce comme l’œuvre la plus aboutie de Huey à ce jour.
Fort Defiance marque un nouveau chapitre audacieux pour l’auteur-compositeur originaire de Virginie-Occidentale. Produit par nul autre qu’Eric “Roscoe” Ambel, largement considéré comme le parrain de l’Americana, l’album réunit une formation redoutable de musiciens dont la réputation s’étend sur plusieurs générations de rock, de roots et d’Americana.
Ambel, connu pour son jeu de guitare emblématique aux côtés de Joan Jett, Del-Lords, et Steve Earle & The Dukes, ainsi que pour ses productions avec Bottle Rockets, Jimbo Mathus, Yayhoos, et Sarah Borges, guide ce projet avec la même puissance et la même clarté qui ont fait de lui une légende du genre.
L’album inclut des apparitions vocales remarquées, notamment :
Tommy Stinson (The Replacements, Guns N’ Roses)
Sarah Borges (auteure-compositrice-interprète acclamée)
Et une fois encore, Huey est accompagné du groupe power-pop de Baltimore Starbelly, qui l’avait soutenu lors de sa dernière tournée. Cette fois, le groupe joue un rôle encore plus central, fournissant l’épine dorsale de l’album :
Bryan Ewald – guitare & orgue
Cliff Hillis – guitare
Dennis Schocket – basse
Greg Schroeder – batterie
Une puissance supplémentaire est apportée par une liste impressionnante de musiciens chevronnés :
Keith Christopher (Lynyrd Skynyrd) – basse
Tim Smith (The Surreal McCoys) – guitare
Phil Cimino – batterie
Fort Defiance a été enregistré dans le studio d’Ambel, Cowboy Technical Services, à Greenpoint, Brooklyn, longtemps respecté comme un lieu créatif essentiel du rock ’n’ roll américain authentique et riche en sonorités analogiques.
L’album est le successeur du premier opus solo acclamé de Huey, Appalachian Gothic (2023), un disque qui lui a valu des éloges nombreux.
Le single principal est un morceau brûlant et entraînant, un pur concentré de rock ’n’ roll avec un refrain qui appelle immédiatement à être rejoué. Mais son titre ? C’est là que réside tout le mystère, et tout le charme.
Huey rit lorsqu’on lui demande…
« Pour être honnête, je n’ai absolument aucune idée de ce que signifie cette expression, si ce n’est que les Surreal McCoys étaient en pause prolongée, et Hatfield Action semblait être l’opposé de McCoy Inaction. Mais je peux vous dire une chose : à chaque fois que nous la jouons en live, le public se met à danser. »
Les paroles du morceau plantent le décor avec un panache à haute intensité :
“Hit the backbeat hardShake it way down SouthIt’ll put a pretty songIn a sad girl’s mouthGoin’ all night long,Psychotic reactionEverybody goin’ crazyFor 'The Hatfield Action.’”
Du premier beat au dernier, c’est un titre conçu pour les nuits agitées, les pistes de danse en sueur et la joie brute de la musique live.
Pour comprendre la musique de Huey, il faut comprendre d’où il vient. Fils de quatre générations de mineurs, Erik Vincent Huey a grandi le long de la rivière Monongahela, entre la Virginie-Occidentale et la Pennsylvanie occidentale. Son adolescence a été façonnée autant par la rébellion féroce de The Clash, X et The Sex Pistols que par les ballades profondes et poignantes de Johnny Cash et George Jones, des artistes qu’il écoutait enfant dans la cabine du 18-roues de son oncle Jack.
Ces influences mêlées ont fini par guider Huey vers le courant cowpunk tracé par The Blasters, The Beat Farmers, Jason & The Scorchers, et Dwight Yoakam. Une filiation qui a façonné son rôle de longue date comme frontman des Surreal McCoys, un groupe que Mojo Nixon a un jour qualifié affectueusement de « hipster doofus band ».
Sous le pseudonyme de Cletus McCoy, Huey a mené le groupe vers un succès underground avec deux albums et un single mashup remarqué, Whole Lotta Folsom, diffusé régulièrement sur Outlaw Country de SiriusXM. Le groupe compte aujourd’hui plus de 50 000 auditeurs mensuels et plus de 3,5 millions d’écoutes sur Spotify.
Si Appalachian Gothic était une plongée introspective dans les racines de Huey, Fort Defiance est tout autre chose. C’est une carte routière pour s’en libérer, un album animé par le mouvement, la vitesse et l’envie de s’affranchir.
Comme le dit Huey :
« Après l’exploration introspective et géographique d’Appalachian Gothic, je voulais faire un disque qui soit simplement une collection de chansons, sans thème narratif unificateur. Cet album parle d’atteindre la vitesse d’évasion pour sortir des Appalaches et rejoindre le reste du monde. Un peu comme mon propre parcours. »
Avec The Hatfield Action pour ouvrir la voie, les auditeurs peuvent s’attendre à un album débordant de riffs percutants, de récits incisifs et de l’accent appalachien inimitable de Huey, désormais allié à la confiance d’un artiste arrivant pleinement à maturité.

SUIVEZ ERIK VINCENT HUEY


