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David Cultura : Un premier album qui fait tomber les frontières

  • Photo du rédacteur: Anne Connor
    Anne Connor
  • 21 sept.
  • 2 min de lecture
David Cultura


Le Panama est depuis toujours une terre de carrefour – navires, échanges et récits traversant un canal qui relie océans et cultures. C’est dans ce contexte foisonnant qu’émerge le saxophoniste et multi-instrumentiste David Cultura, qui publie aujourd’hui son premier album, Cultura, sur le label Create Records de Devon Allman. Plus qu’un disque, Cultura est une invitation : danser, écouter et ressentir le pouls partagé de l’humanité.


Dès les premières notes, l’intention est claire. David (à prononcer da-VEED) voulait créer un disque centré sur la mélodie, un jazz ouvert, accessible et profondément humain. « Je voulais que ce soit un disque de jazz qui amène les gens dans la musique », confie-t-il. Mission accomplie : Cultura déploie sept titres où les refrains accrocheurs se mêlent à des grooves irrésistibles et à une instrumentation d’une précision remarquable.


Né à Panama City, David grandit sous l’œil bienveillant de son père, qui lui transmet son amour de la musique. Très tôt, il s’initie au saxophone, à la guitare, à la flûte et aux percussions. Cette double formation – familiale et académique – l’ancre dans une discipline solide tout en lui ouvrant les portes de l’improvisation.


Son chemin le conduit ensuite à St. Louis, autre ville-pont entre traditions et cultures, où il affine son jeu et multiplie les expériences, notamment avec la chanteuse Tonina. Là, il se lie d’amitié avec le guitariste Jackson Stokes, qui l’introduit auprès de Devon Allman.


Séduit par son potentiel, Allman l’invite à rejoindre son projet en 2022. Deux ans plus tard, les sessions au Sawhorse Studios accouchent de Cultura, un album où les rythmes latins et caribéens se marient à une modernité jazz assumée.


Le morceau-titre, “Cultura”, composé à St. Louis, ouvre le disque dans une ambiance ensoleillée qui évoque Stevie Wonder et la soul de la côte ouest. Suit “Murga”, dont le saxophone langoureux se transforme vite en un groove effréné. Sur “Vidrio”, la flûte de David plane comme une brise tropicale, portée par des percussions hypnotiques. “Jefferson Gravois” rend hommage aux rues de St. Louis avec des riffs anguleux et des rythmes croisés.


La fin de l’album se teinte d’amour. “Mia’s Lullaby”, dédiée à sa fille, démarre comme une berceuse intime avant de se muer en explosion rythmique. Enfin, “Ring”, inspirée d’un simple anneau, culmine dans une célébration de l’unité et de la mélodie, avant de s’éteindre sur une note douce et lumineuse.


Avec Cultura, David Cultura signe un manifeste musical. Un album qui puise dans les racines du Panama, l’énergie de St. Louis et la lumière de la Californie du Sud où il vit aujourd’hui. Une œuvre fidèle aux traditions, mais ouverte, moderne et sans frontières.


À l’image de Devon Allman, son mentor et producteur, David démontre que la musique n’a pas vocation à diviser mais à relier. Cultura en est la preuve éclatante : une passerelle entre mélodie et mémoire, rythme et communauté, intime et universel.


David Cultura


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