Par Stevie Connor.
Matthew Holtby de Warkworth, en Ontario, a progressivement enrichi sa collection de singles, une chanson à la fois, au cours des deux dernières années. En collaboration avec le producteur de Peterborough, Michael Phillips, le duo a exploré les sons que Holtby crée sur sa guitare acoustique avec l'aide de ses camarades de groupe, de ses meilleurs amis et même de son père.
L'année dernière a vu la sortie de deux singles indépendants qui ont attiré l'attention de la CBC et lui ont valu quelques participations à des festivals. Il a également eu le plaisir d'ouvrir pour le légendaire rocker blues David Wilcox devant une foule comble dans sa ville natale d'Oshawa. Grâce à sa dernière sortie, le style sonore Americana de Holtby a reçu quelques critiques en ligne notables.
Cette fois, ce son acoustique épuré a disparu pour se transformer en quelque chose de mystique et magique. C'est un son presque méconnaissable avec la piste d'ouverture de son tout nouvel EP éponyme. "A Certain Place In Time" commence avec un violon frissonnant de Manja Horner de Port Hope. La chanson s'effondre et implose avant que l'ami de longue date devenu nouveau membre du groupe, Ken Kucharic, n'impressionne avec son imitation très réussie de David Gilmour à la guitare solo. Le chant chuchoté est associé à un groupe massif qui emmène l'auditeur dans un voyage qui roule comme le tonnerre et s'écrase comme la mer. Des références à la nature et à la météo prennent vie avec des lignes comme "le vert disparaît des feuilles et les arbres portent le poids de la neige qui tombe". Une image se dessine, la palette est vive et explosive.
La deuxième chanson, qui est présentée comme le "single" des trois, est un morceau pop-rock direct qui a été écrit à l'étage de l'appartement des beaux-parents de Holtby où il partageait un appartement il y a deux ans. Lui, sa femme et leurs deux enfants cherchaient leur nouvelle maison tout en restant au-dessus du garage dans un loft près du lac Stoney, lorsqu'il se réveilla avec la mélodie qu'il avait rêvée la nuit précédente. "J'ai attrapé ma Norman, je me suis assis et la chanson est sortie de moi." Le résultat est "Goodbye Song", un jam de trois minutes et demie qui ne déparerait pas sur votre playlist à côté de chansons des Lemonheads, Matthew Sweet ou Wilco.
La dernière chanson de cette collection est "People I Admire", une chanson quelque peu biographique qui évoque une perte réelle de la vie, combinée à un saxophone ludique et un piano honky-tonk. Holtby n'a jamais caché son amour pour la vie et la culture de la Nouvelle-Orléans. L'artwork présente une photo et une ambiance qui rappellent les sorties jazz d'autrefois, et ce sentiment est tout à fait intentionnel. Dans l'ensemble, cet EP de 3 chansons mérite d'être écouté à plusieurs reprises et ajoute une nouvelle couleur à une bibliothèque déjà vibrante mais petite de musique sincère.
La sortie sera célébrée avec des concerts en solo et avec son groupe.
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