Article exclusif : « Le long chemin vers Flin Flon » – Prologue
- Megan Routledge
- il y a 2 heures
- 13 min de lecture

Introduction par Megan Routledge :
Je suis absolument ravie d’annoncer que The Sound Cafe Magazine a obtenu le privilège exclusif de publier certains chapitres du prochain livre de Stevie Connor, Le long chemin vers Flin Flon. En tant que collaboratrice du magazine, c’est un immense honneur de me voir confier la mission de présenter en avant-première à nos lecteurs ces récits profondément personnels et captivants.
Le parcours de Stevie est empreint de résilience, d’aventure et d’une honnêteté sans détour — une tapisserie richement tissée de musique, de famille, d’industrie et de rebondissements inattendus qui résonnent bien au-delà des pages.
Avoir l’opportunité de présenter ces extraits exclusifs nous permet de plonger dans un récit aussi richement texturé qu’inspirant.
Participer à cette collaboration unique, en partageant les voix et les souvenirs qui ont façonné la vie remarquable de Stevie, est un privilège que je ne prends pas à la légère. J’ai hâte que vous nous accompagniez dans ce voyage extraordinaire sur Le long chemin vers Flin Flon, ici même, dans The Sound Cafe.
Megan.

Certaines vies se déroulent en ligne droite — nettes, prévisibles, éclairées par les conventions. La mienne, non. La mienne a zigzagué à travers les terres sauvages du possible, empruntant des sentiers moins fréquentés, guidée davantage par l’instinct que par les instructions. S’il y a un fil conducteur dans mon histoire, c’est celui-ci : la musique n’a jamais été une simple bande sonore — c’est elle que j’ai suivie.
Je suis né à Édimbourg, en Écosse, là où le vent de la mer du Nord ne fait pas que claquer contre les fenêtres — il s’insinue jusque dans les os… et peut-être dans l’âme aussi. Mon enfance a baigné dans la mélodie, mais pas comme on pourrait s’y attendre. Il ne s’agissait pas toujours d’un apprentissage formel ou d’une technique bien huilée. Il s’agissait d’atmosphère. Le sifflement de la bouilloire. Le claquement des bottes sur la pierre mouillée. Les vieux disques qui tournaient dans un coin, usés jusqu’au souffle par trop d’écoutes. J’ai tout absorbé. Et quelque part en chemin, j’ai compris que la musique n’était pas un décor — c’était le scénario.
Le football devait être ma voie. C’était le plan. Mais la musique, comme tous les meilleurs fauteurs de troubles, en avait décidé autrement. Un accord, une parole, un concert tardif dans un pub à moitié vide — parfois, c’est tout ce qu’il faut. Et soudain, le monde s’ouvre en scènes et en stades. Ainsi a commencé le lent embrasement d’un voyage qui allait me porter par-delà les océans, dans les studios, les stations de radio, les champs de festivals, et m’amener finalement à fonder deux plateformes qui ont changé le cours de ma vie : Blues and Roots Radio et The Sound Cafe Magazine.
Je ne me suis jamais destiné à devenir animateur. Ni écrivain. Ni journaliste musical. Je ne me suis jamais réveillé un matin avec une feuille de route pour devenir juré des prix JUNO, des Canadian Folk Music Awards ou des Maple Blues Awards. Tout cela s’est construit peu à peu, sur une conviction profonde et inébranlable : la vraie musique — la musique honnête — mérite d’avoir une voix.
Ce livre ne parle pas de célébrité. Il parle de communauté. Il parle de ceux qui attrapent une guitare dans un coin de cuisine, qui chantent en harmonie sur un perron, qui enregistrent des albums avec plus de cœur que de moyens. Il parle de longs trajets et de nuits encore plus longues. Il parle de celles et ceux qui continuent — même quand personne ne regarde.
Dans ces pages, vous rencontrerez des artistes que j’ai croisés, des histoires qui ne m’ont jamais quitté, des chansons qui résonnent encore dans ma mémoire comme de vieux amis. Vous verrez comment des plateformes comme The Sound Cafe sont devenues bien plus que de simples projets — elles sont devenues le reflet de tout ce qui me tient à cœur. La passion. L’intégrité. La curiosité. La connexion.
Alors voilà où tout commence — pas au sommet, mais à la marge. Au début d’un long chemin. Non pas pavé, mais possible. Et si vous lisez ceci, j’aime à croire que vous marchez à mes côtés.
Ce n’est pas une autobiographie aseptisée, jalonnée d’étapes prévisibles et de triomphes bien orchestrés. C’est une histoire vraie. Rugueuse sur les bords. Pleine de contradictions. Parfois belle, parfois cabossée. Et, plus que tout, authentique.
Si vous vous attendez à une autobiographie classique, vous pouvez l’oublier tout de suite. Ce que vous tenez entre les mains ressemble davantage à une mixtape de souvenirs — assemblés à partir de chapitres épars d’une vie vécue loin des sentiers battus. Chaque souvenir est une note dans une mélodie qui s’étend sur des décennies : certaines brutes, d’autres raffinées, toutes essentielles. Ce n’est pas toujours ordonné. Mais c’est toujours sincère.
Vous ne trouverez ici aucun cliché de conte de fées ou de gloire soudaine. À la place, vous découvrirez le portrait d’un garçon né en Écosse, élevé dans la rudesse des quartiers ouvriers et bercé par la grâce d’une musique transmise par le sang. C’est l’histoire d’un avenir presque écrit par le football, avant qu’une blessure ne vienne tout réécrire. C’est l’histoire des groupes qui ont brûlé fort dans les pubs et les clubs, des scènes illuminées de promesses, et des moments où tout s’est effondré — pour être reconstruit, plus fort, plus fort encore, et avec plus de détermination.
C’est aussi l’histoire de Flin Flon — ce nom étrange, ce point sur la carte du Canada — et comment il est devenu bien plus qu’une destination. Pour mon père, c’était presque un départ. Pour moi, c’est devenu un point d’arrivée qui a donné du sens au chaos. Une métaphore. Un mythe. Un lieu bien réel et un symbole vivant d’une vie qui n’a jamais suivi les règles.
C’est ma façon de tout recoudre — les pipe bands, les groupes folk, les groupes rock, les ceintures de Kung-Fu, les chagrins, l’humour, l’effervescence des coulisses et les batailles de bureau. Les chapitres qui suivent sont peuplés de personnes — de vraies personnes — qui ont marqué mon chemin.
Certaines sont restées une saison, d’autres toute une vie. Toutes ont contribué à façonner ce long chemin.
S’il y a une leçon à tirer de ces réflexions, c’est celle-ci : on ne choisit pas toujours la route, mais on peut choisir comment on la parcourt. Avec intention. Avec passion. Avec humilité. Et parfois, avec un peu de chance, une pinte dans une main et une superbe chanson dans l’autre.
Merci de vous intéresser à mon parcours. Le long chemin vers Flin Flon vous appelle — et cette fois, ce n’est pas juste un lieu. C’est tout le voyage, bon sang.

Il y a des nuits — calmes, éclairées par le feu — où la mémoire afflue comme une chanson familière. Je me retrouve à dériver vers ces soirées où mon père s’installait dans son vieux fauteuil inclinable, le feu de charbon crépitant doucement, la lumière de la lampe projetant sur les murs des ombres vacillantes, semblables à des fantômes d’histoires en attente d’être racontées. C’est dans ces instants-là, bercés par le rythme du foyer, que la légende de Flin Flon prenait vie.
Il ne se contentait pas de raconter une histoire. Il construisait quelque chose — avec des mots, avec des rêves, avec ce mélange curieux d’optimisme et d’inquiétude qui habite toutes les grandes ambitions. Il y avait quelque chose de magique dans la façon dont il en parlait : Flin Flon. Le nom lui-même avait une mélodie, étrange et lyrique, comme un endroit tiré d’un livre dont on ne sait pas s’il est réel. À mes oreilles d’enfant, cela sonnait comme le bout du monde.
Il en parlait comme s’il l’avait déjà vu : les arbres à perte de vue, l’éclat des lacs reflétant le soleil du Nord, le murmure d’une communauté où personne n’était un étranger. Pour lui, ce n’était pas juste un point perdu sur une carte, enfoui au cœur des étendues sauvages canadiennes — c’était une possibilité, taillée dans le granit et traversée de promesses. Un nouveau départ. Un nouveau chapitre. Une chance de réécrire l’histoire.
Mais sous l’éclat de ses yeux, il y avait toujours autre chose — une hésitation, douce et muette. On pouvait l’entendre dans la manière dont il marquait une pause entre deux phrases. Un frémissement dans sa voix laissait deviner qu’il mesurait parfaitement la rudesse du chemin. Traverser le monde avec une jeune famille, troquer la rudesse familière d’Édimbourg contre le silence enneigé d’une ville minière lointaine — ce n’était pas seulement audacieux. C’était terrifiant. Et pourtant, il en parlait comme on récite un appel, plutôt qu’un simple projet.
Ces conversations m’ont appris bien plus que de la géographie. Elles m’ont appris ce qu’est le risque. Ce que cela signifie de quitter le connu à la recherche de quelque chose de meilleur — même si ce « mieux » se présente vêtu d’incertitude. Mon père n’a jamais prétendu avoir toutes les réponses, mais en partageant ses doutes autant que ses rêves, il m’a transmis la force discrète qu’il faut pour poursuivre le changement. Il ne préparait pas seulement un déménagement. Il faisait face à cette vérité à la fois belle et terrifiante : la vie ne pousse que si l’on ose la planter dans une terre nouvelle.
Et c’est là que j’ai compris ce qu’était vraiment Flin Flon — pas seulement un lieu, mais une possibilité. Un symbole du courage qu’il faut pour partir quand rester semble plus sûr. Une leçon cachée dans un nom. Une destination qui, qu’on l’atteigne ou non, nous avait déjà transformés.
« J’avais environ sept ou huit ans lorsque mon père, Danny Connor, plusieurs fois champion du monde avec le Shotts and Dykehead Caledonia Pipe Band, a commencé à laisser traîner un practice chanter dans la maison. C’était une invitation à explorer un héritage. »

Destins croisés à Édimbourg — ou comment une file d’attente à la banque a tout changé
Nous sommes en 1964, et la grande vieille banque de Lothian Road à Édimbourg se dressait comme un symbole de stabilité figée dans le temps, au cœur d’une ville qui portait son histoire comme un tartan bien usé. Le soleil de midi peinait à traverser les vitres mouchetées de pluie, éclairant une file lente de clients qui attendaient patiemment leur tour, tels des spectateurs fidèles au théâtre des papiers timbrés et des échanges de billets.
C’est alors qu’entre en scène Robert MacIntyre : un homme d’affaires canadien à l’allure soignée, comme sorti tout droit d’une réunion au parfum d’érable. Son costume était impeccable sans être ostentatoire — ce genre de sobriété élégante qui dit : « Je suis sérieux, pas besoin d’en faire des tonnes. » Cheveux poivre et sel, regard tranquille — l’image même de la patience digne, debout dans la file, probablement en train de calculer des taux de change dans sa tête.
Derrière lui, tapait du pied Danny Connor — un Écossais aux traits vifs, à la chevelure sombre et indisciplinée, débordant de cette énergie nerveuse propre aux hommes portés par un but. Danny n’était pas là pour bavarder ou admirer l’architecture ornée de la banque. Non, il était là pour transformer ses précieuses livres écossaises en dollars canadiens — une étape cruciale dans un projet audacieux : tout quitter pour s’envoler vers les terres sauvages de Flin Flon, au Manitoba.
La famille et les amis avaient déjà donné leur avis — allant du soutien chaleureux à l’incrédulité la plus totale. Mais Danny restait inflexible. La décision était prise. L’aventure l’attendait.
Alors que la file avançait à la vitesse d’un glacier, Robert et Danny échangèrent des hochements de tête polis — de ceux qui annoncent une conversation à venir, arrangée par le hasard, ou par quelque chose de plus mystérieux encore.
« Sacrée journée, non ? » lança Robert, brisant la glace avec un sourire.
La réponse de Danny, portée par un accent écossais à couper au couteau, fut brève :
« Aye, en effet. J’essaie juste d’avoir des dollars canadiens. J’m’en vais à Flin Flon, vous voyez. »
Les sourcils de Robert se haussèrent.« Flin Flon ? Voilà qui n’est pas banal. Qu’est-ce qui vous y amène ? »
Danny exposa son projet : un nouveau départ avec la Hudson Bay Mining Company, la création d’un pipe band local et sa préparation aux compétitions. Le tout sonnait grandiose — et pourtant, Robert perçut une lueur particulière dans les yeux de Danny : une fatigue mêlée d’espoir, un enthousiasme teinté d’un soupçon d’inquiétude.
« Flin Flon, c’est un endroit unique, » dit Robert prudemment. « J’ai beaucoup voyagé au Canada. C’est isolé. Les hivers y sont rudes. Et… un peu coupé du monde — surtout si vous avez une famille. Vous êtes marié, non ? »
Le visage de Danny se fit plus grave.« Aye. Ma femme attend notre premier bairn. Mais je pense qu’on y arrivera. »
Robert se pencha légèrement — pas tout à fait un avertissement, mais presque.« Écoutez, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais Flin Flon n’est peut-être pas l’endroit idéal pour recommencer avec un bébé en route. Vous avez pensé à d’autres lieux ? Le Canada a des villes où l’hiver ne vous donne pas l’impression d’une punition, et où les voisins se connaissent. »
Danny resta silencieux, digérant ce conseil inattendu. Le doute et la reconnaissance se disputaient ses traits. D’un coup, les paroles d’un inconnu prenaient un poids inattendu.
Alors que la file avançait lentement, Robert partagea des récits — des histoires de villes canadiennes pleines de vie, de communautés chaleureuses malgré le froid, d’endroits qui pourraient offrir à la jeune famille de Danny un avenir plus doux.
Quand vint enfin son tour au guichet, la monnaie que tenait Danny dans ses mains semblait soudain plus lourde que quelques billets et pièces. C’était le poids de la réflexion, de futurs à réimaginer.
Aucun des deux hommes ne le savait encore, mais ce moment banal dans une file d’attente à la banque d’Édimbourg était un véritable tournant silencieux — l’un de ces petits instants apparemment insignifiants qui tissent en douce le fil du destin.
Mais alors… où se trouve Flin Flon ?
Le nom de la ville vient du personnage principal d’un roman de gare publié en 1905 par l’auteur britannique J. E. Preston Muddock, The Sunless City :
Josiah Flintabbatey Flonatin, Esq., ou, comme l’appelaient plus familièrement ses semblables, « Flin Flon », était un gentleman remarquable par deux choses — sa petite taille et la grandeur de sa perception. Ses origines se perdaient dans les brumes de l’Antiquité, mais il se vantait d’être un descendant de la noble famille italienne des Flonatins…

Flin Flon — un nom qui sonne comme une énigme coiffée d’un casque de mineur — est née en 1927, grâce à Hudbay, alors connue sous le nom de Hudson Bay Mining and Smelting Co. La ville a surgi pour poursuivre les riches filons de cuivre et de zinc cachés sous la surface accidentée du Bouclier canadien. À la fin des années 1920, Hudbay ne faisait pas les choses à moitié : une voie ferrée, une mine, une fonderie, et même une centrale hydroélectrique à Island Falls, en Saskatchewan. En 1928, le chemin de fer atteignait officiellement la mine, ouvrant la porte à une nouvelle frontière.
Les années 1930 ont vu Flin Flon enfler alors que la Grande Dépression chassait les gens de leurs fermes et de leurs vies difficiles, attirés par la promesse d’un emploi dans les mines. Ceux qui avaient abandonné les champs ont cherché la stabilité sous terre, et la ville a officiellement été inscrite sur la carte en tant que municipalité en 1933, avant d’obtenir le statut de cité en 1970. Malgré une baisse progressive de sa population depuis les années 60, Flin Flon a poursuivi son chemin minier, ouvrant de nouveaux sites d’extraction et maintenant son pouls industriel.
Mais Flin Flon, ce n’est pas seulement des casques de sécurité et des camions-bennes. Blottie entre des lacs pittoresques et des paysages sauvages, la ville s’est aussi taillé une réputation en tant que halte touristique pleine de charme — un endroit où la nature et l’industrie coexistent étrangement.
Géographiquement, Flin Flon joue les rebelles : elle chevauche la frontière entre le Manitoba et la Saskatchewan. La majeure partie de la ville se trouve au Manitoba, mais une portion s’étend en Saskatchewan — à tel point que certaines rues changent littéralement de nom lorsqu’elles traversent la ligne provinciale. Curieusement, en raison du tracé sinueux des frontières, la portion saskatchewanaise se situe au sud de celle du Manitoba, ce qui défie toute logique cartographique.
Les codes postaux relèvent du Manitoba, mais les indicatifs téléphoniques font un clin d’œil à la Saskatchewan. L’électricité ? Manitoba Hydro éclaire les deux côtés. La ville, célèbre pour être perchée sur le roc à nu du Bouclier canadien, a hérité du surnom de « ville bâtie sur la roche ». Cette dureté géologique rend l’agriculture presque impossible, forçant des infrastructures ingénieuses — comme ces boîtiers de canalisations hors sol qui servent parfois de trottoirs improvisés dans certains quartiers nordiques.
En mai 2025, Flin Flon a démontré une fois de plus sa résilience en évacuant face aux feux de forêt canadiens — un rappel que la vie en marge n’est jamais monotone dans cette ville minière indomptable.
Alors, où est Flin Flon ? C’est là où l’industrie rencontre la nature sauvage, où les frontières se brouillent, et où la terre sous vos pieds est aussi solide et inflexible que l’esprit de ses habitants.
Et pourtant, derrière cette industrie robuste et cette géographie réfractaire, Flin Flon n’est pas qu’une ville minière. Sous la surface — au sens propre comme au figuré — elle est aussi un étonnant foyer de création artistique. Un lieu où le paysage rude nourrit l’imaginaire, où le courage de la communauté s’exprime en musique, en théâtre, en arts visuels, et dans des festivals qui célèbrent bien plus que les minéraux.
Depuis longtemps, artistes, musiciens et comédiens sont attirés par cette étrange combinaison de nature sauvage et de vie ouvrière, trouvant leur inspiration dans l’immensité du ciel nordique et les récits gravés dans la pierre. Le pouls culturel de Flin Flon bat fort, avec des galeries locales exposant aussi bien l’art autochtone traditionnel que des œuvres contemporaines, et des théâtres donnant vie à des récits imprégnés de résilience et de réinvention.
La scène artistique de Flin Flon est la preuve que même les endroits les plus improbables peuvent abriter des communautés d’expression vibrantes. Ici, l’art et l’industrie coexistent — chacun façonnant l’autre, chacun ajoutant une couche à l’histoire riche et en constante évolution de la ville. C’est une ville qui ne se contente pas d’extraire le cuivre et le zinc : elle exploite aussi les veines profondes de créativité qui battent en son cœur.
Note de bas de page : Flin Flon vit sans loyer dans mon imagination depuis l’enfance. Ce nom inoubliable désignait ce lieu lointain — un rêve, une destination que je n’ai jamais vraiment atteinte. Né en Écosse (presque Canadien à la naissance), je n’aurais jamais pu imaginer qu’un jour je vivrais au Canada, entouré de connexions à Flin Flon si incroyables que vous pourriez croire que je les invente. Mais non. La vie est comme ça, parfois.


Stevie Connor, polymathe de la scène musicale né en Écosse, est reconnu pour sa polyvalence exceptionnelle dans de nombreux domaines de l’industrie. Destiné au départ à une carrière dans le football, c’est pourtant dans la musique que Stevie a trouvé sa véritable vocation. Son parcours éclectique l’a vu s’illustrer en tant que musicien, compositeur, artiste d’enregistrement, journaliste et pionnier de la radio sur Internet.
En 2012, Stevie a fondé Blues and Roots Radio, une plateforme en ligne qui est rapidement devenue une scène mondiale pour les musiques blues, roots, folk, americana et celtiques. Grâce à son leadership visionnaire, la plateforme a acquis une renommée internationale. Non satisfait de s’arrêter là, Stevie a élargi son empreinte en 2020 en créant The Sound Cafe Magazine, une publication multilingue dédiée aux entrevues avec des artistes, aux critiques d’albums et à l’actualité musicale.
L’influence de Stevie dépasse largement le cadre de ces deux plateformes. Son oreille avertie et sa fine compréhension de l’industrie lui ont permis d’être sélectionné comme juré pour des prix nationaux prestigieux tels que les JUNO Awards, les Canadian Folk Music Awards et les Maple Blues Awards. Par ses efforts infatigables, il s’est forgé une solide réputation au sein de la communauté musicale, gagnant le respect tant de ses pairs que des artistes.
Malgré ses nombreuses responsabilités, Stevie reste profondément attaché à ses racines, tant sur le plan musical que géographique. Il continue d’enrichir activement le tissu vivant du monde musical, veillant à ce que son influence se fasse sentir bien au-delà de toute plateforme unique. Sa passion durable et son engagement envers la musique font de lui une véritable figure de proue de l’industrie.
Stevie est un journaliste vérifié sur la plateforme mondiale de relations publiques Muck Rack.
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